Abstract

La fin des années 90 au Chili a été marquée par la signature de nombreux accords de libre-échange, destinés à ouvrir le marché intérieur du pays, parmi lesquels l´Accord d’association avec l´Union européenne (2002). Il est considéré comme un accord de quatrième génération qui comprend différents aspects : politiques, commerciaux, économiques, financiers, scientifiques, technologiques, sociaux, culturels et coopération dans différents domaines. Le sujet de la pêche est traité de façon explicite, en vue de favoriser l’échange commercial des ressources halieutiques entre les partenaires, dont le Chili possède une des économies des pays membres de l’OCDE les plus intensives en termes d’exploitation des ressources naturelles . Dans ce contexte, plusieurs modifications législatives favorisant l’utilisation durable des ressources halieutiques ont été mises en place, telles que l’inclusion des quotas, des impôts, ou la prise en compte du principe de précaution. Toutefois, la surexploitation des pêcheries est une réalité répandue, faute de respect des limites à l’utilisation imposées par le législateur . A la lumière de ce qui vient d’être évoqué, la présente communication cherche à présenter les défis associés à l´utilisation durable des ressources halieutiques au Chili, en particulier à la suite de l’augmentation des exportations dans ce domaine, promues, en partie, par la signature de l´Accord d´association UE-Chile. Pour cela, nous aborderons dans un premier temps l’usage des ressources halieutiques après la signature de l’Accord d’association UE-Chili, pour ensuite aborder, dans un deuxième temps, les limitations de l‘application du principe d’exploitation durable des ressources halieutiques.