Abstract

Les groupes chiliens qui revendiquent de nouvelles mesures d’inclusion sociale ont de plus en plus recours à l’internationalisation comme stratégie visant à obtenir gain de cause face aux autorités nationales. Dans certains cas, le recours à l’appui d’une organisation internationale est réel et concret. Dans d’autres, il n’est que discursif et utilisé comme outil de négociations. Ce phénomène s’explique par la combinaison de quatre facteurs: les nombreux traités et organisations dont le Chili est membre; les changements sociaux qui expliquent de nouvelles demandes d’inclusion; le non-respect de certains engagements internationaux par les autorités chiliennes; et la méfiance ainsi que le mécontentement social face à ces mêmes autorités.